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georges
Artisans, commerces, professions libérales et entreprises

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METIERS COMMENTAIRES
BANQUESCe domaine est bien particulier, bien complexe et très vaste, entre banques privées, nationalisées, regroupements etc. On ne peut donc faire que survoler succinctement le sujet en précisant notamment que c’est au cours du 19e siècle que naissent les banques qui nous sont les plus connues et qui, progressivement ouvrent leurs agences et guichets dans la majorité des villes de France (en fonction de leur importance). C’est entre autres, à titre d’exemples : la Caisse d’Epargne tout d’abord (1835) le Crédit Industriel et Commercial (1859), le Crédit Lyonnais (1863) et la Société Générale (1864).
BOUCHERSDans le langage courant, dire d’une personne que c’est un véritable boucher, cela signifie qu’elle est plutôt du genre cruel et sanguinaire. Cependant, l’étymologie ne nous renvoie pas du tout ce côté barbare puisque ce nom désigne en fait un homme, un ouvrier ou un artisan de la bouche, autrement dit, celui qui nourrit. C’est beaucoup mieux ! Ce métier était encore très présent à Saint-Hilaire après la dernière guerre, et dans chaque quartier de la ville. On comptait en effet douze bouchers traditionnels auxquels s’ajoutait un boucher chevalin.
BOULANGERSMangez du pain, vous vivrez bien. C’est ce qui se disait, et à juste titre, car jusqu’au XXe siècle, c’était la nourriture de base des familles, souvent nombreuses, et pas toujours aisées. Pour illustrer ce propos, il est bon d’ajouter que le manque de pain conduisit à la famine qui a sévi en de nombreuses périodes (Saint-Hilaire a connu une famine en 1847 nécessitant l’ouverture d’un atelier de charité) et que sur le plan historique, des évènements tragiques en ont découlé. C’est vrai pour la révolution de 1789 dont les premiers troubles ont eu pour origine une crise alimentaire et un manque de pain (devenu très cher) dûs à l’hiver 1788 très rude et aux mauvaises récoltes qui s’en suivirent. Face à cette situation, un grand nombre de parisiennes ayant en vain demandé du pain devant l’Hôtel de Ville, marchèrent sur Versailles où se trouvait le roi Louis XVI et sa famille, et ce pour ramener « le boulanger, la boulangère et le petit mitron ». On connaît malheureusement la suite…
BOURRELIERSLe rôle de cet artisan était de fabriquer des colliers et des selles pour harnacher les chevaux afin qu’ils puissent être montés ou attelés. En 1912 il y avait huit bourreliers à Saint-Hilaire. Chez les Mazier, rue de la République 3 générations ont exercé ce métier.
BURALISTESOn l’appelle aussi débitant de tabac du fait qu’autrefois on détaillait le tabac à chiquer fort apprécié de ces messieurs de l’époque, et que l’on pesait lors de la vente. La pièce de tabac que recevait le buraliste ressemblait à une grosse carotte qui a donné le nom de tabac-carotte à ce genre de produit. C’est aussi pour cela que l’on a donné ce nom de carotte à l’enseigne qui matérialise les débits de tabac.
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