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georges
Artisans, commerces, professions libérales et entreprises

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METIERS COMMENTAIRES
MACONSLes maçons étaient, et sont toujours les maillons indispensables de la construction qu’il s’agisse d’édifices, de maisons, de murs d’enceintes et autres nombreuses réalisations. En ce domaine, on a constaté en France et notamment en Normandie, l’arrivée d’une main-d’œuvre Italienne répondant aux besoins d’un patronat confronté à une pénurie grandissante de main d’œuvre, face aux besoins de la reconstruction. Ouvriers compétents, beaucoup sont devenus patrons d’entreprises à fondement familial. Leurs noms à consonance latine sont encore bien connus dans la région comme Vercelli – Bertinetti – Marzano – Vénara – Bordini, et il y en a sûrement d’autres.
MAGASIN DE NOUVEAUTES LENAINVictor et Marguerite Lenain démarrèrent avant-guerre la vente de vêtements sur les marchés avec une tente à monter tous les jours Après avoir tenu ce dernier encore plusieurs années leur fils Gérard et son épouse vont les remplacer en 1970 et créer l’enseigne Grafitys en 1976. Dans la même période ils vont ouvrir plusieurs magasins à Pont sous Avranches, à la Ferté Macé, à Argentan et à Lisieux. L’heure de la retraite arrivant Gérard va céder son affaire à sa nièce Muriel Buisson en 2001.
Magasin de nouveautés Marette Cette boutique, après-guerre, était bien en vue à double titre. Déjà par son emplacement car, des quatre coins du carrefour central, on pouvait la voir, ensuite de par sa façade sur rue, bien large, qui présentait deux belles vitrines attractives. M. et Mme Marette cesseront leur activité en 1976 et le fonds sera cédé à M. et Mme Brard qui fermeront boutique en 1981. Cette fois, c’en était fini de la nouveauté puisque les locaux seront repris par M. et Mme Lemée Jean-Yves pour l’exposition et la vente de meubles. M. Lemée étant menuisier.
MARBRIERSIl est un adage qui affirmait : « Nous marchons plus ou moins longtemps sur la terre, mais à la fin, tous, sans exception, nous tombons ». Et c’est là qu’intervenait le Tombier, autrement dit, celui qui creusait les tombes. Il y a belle lurette que ce mot n’est plus employé et l’artisan concerné est devenu Marbrier, cet artisan travaillant le marbre mais aussi le granit, ce matériau longtemps utilisé pour les stèles et monuments funéraires.
MARCHANDS DE BESTIAUXDirectement liée à l’agriculture, cette activité était bien présente, et le rôle des marchands était de faire commerce de bestiaux, avec un domaine spécifique à chacun d’eux ou à chaque famille car on était souvent marchand de père en fils. C’était le cas de la famille Ermeneux du Clos Drieux qui faisait négoce de vaches, de la famille Hirbec du Pont Rouge pour qui c’étaient les moutons et la famille Martin de la Gare, les chevaux.
MARCHANDS DE CHAUSSURESAprès plus de vingt ans d’activité Mme Haye cède son magasin en 1953 à sa propre nièce Françoise Levannier Mme Morel se souvient encore très bien de ses débuts. Elle vendait, comme les autres, des sabots, des claques et des hirondelles qui étaient des galoches de deux espèces, l’une avec deux bandes au-dessus, l’autre entièrement couverte sur le dessus. Il y avait aussi des sacotins pour les jeunes enfants et des bottes « Le Chameau »,
MARCHANDS DE CUIR Pour se ravitailler en cuirs et en tous accessoires nécessaires à l’exercice de leur métier, les bourreliers tout comme les cordonniers et maroquiniers avaient besoin de cuir.Citons la manufacture de cuirs L. Mottier Normandière située au pont de Mortain et celle, en ville, de M. Lemonnier - Datinière puis de M. Tencère père, remplacé par M. Roger Tencère son fils dont l’affaire a été implantée Place Delaporte après la guerre. Ce dernier a cédé à M. et Mme Francis Sadot référencés en 1959 qui n’ont pas eu de successeur.
MARCHANS DE BEURRE ET OEUFSParmi les objets de l’ancien temps que l’on peut « dégoter » dans les brocantes ou les vide-greniers, il en est deux que les jeunes générations auraient bien du mal à identifier, ce sont : l’écrémeuse d’une part, et la baratte d’autre part. Pourtant, ces objets étaient fort utilisés dans les fermes quand le produit de la traite quotidienne, à savoir le lait, était utilisé en partie pour confectionner le beurre, le surplus étant récolté par le service de ramassage de la fromagerie.
MARECHAUX FERRANTSLa définition de ce métier est « ouvrier qui s’occupe de ferrer les chevaux ». Inutile de dire que cet homme-là tenait une place importante dans chaque commune à cette époque ou le cheval était omniprésent. Le dernier maréchal ferrant à Saint-Hilaire était Albert Hamel implanté rue d’Egypte.
MAROQUINIERSC’est le mot maroquin qui a donné son nom à ce professionnel du fait que c’est au Maroc qu’auraient été tannées les premières peaux de chèvres. Ce métier s’apparente à celui des cordonniers et bourreliers car ils ont en commun de travailler le cuir avec des outils similaires (couteaux à parer, alênes, aiguilles, machines à coudre)
MECANICIENS GARAGISTESQuand les toutes premières automobiles ont été commercialisées, on ne connaissait pas encore, bien sûr, le métier de mécanicien. Ce sont les charrons et forgerons qui intervenaient pour remettre en route ces machines au mécanisme assez rudimentaire. Avec le développement de ce nouveau mode de locomotion révolutionnaire, ces artisans, surtout les plus jeunes, se reconvertirent progressivement en mécaniciens y compris pour les machines agricoles naissantes. Puis, avec la mise sur le marché de plusieurs marques d’automobiles, on vit apparaître les garages qui assuraient de surcroît, la distribution de carburant.
MEDECINSC’est un homme que l’on associait volontiers à un prêtre. Drôle d’idée d’associer ces deux hommes devez-vous penser. En fait, pas tant que çà, car pour l’un comme pour l’autre, leur vie peut être qualifiée de sacerdoce et que l’un et l’autre sont chargés d’une mission, Le médecin a pour rôle d’apporter du soulagement aux souffrances physiques de l’être humain tandis que le prêtre est à l’écoute de la souffrance morale et prend soin de l’âme. Ils sont donc tous les deux, par vocation, au service des autres, dans la discrétion puisque le secret professionnel est fondamental.
MENUISIERSPendant des siècles, ceux qu’on appelait les charpentiers-menuisiers ont été considérés comme les ouvriers les plus complets, amenés à exécuter les travaux les plus divers. Tout était de leur ressort ! Avec les progrès, on distingua les menuisiers d’assemblage des menuisiers de placage. Cette profession se sépara progressivement des charpentiers proprement dits encore identifiés sous l’expression de la grande coignée, qui continua d’exécuter les grands travaux tandis que les autres, ceux de la petite coignée s’appliquaient aux travaux plus fins, plus menus, d’où le nom de Menuisiers. Cet artisan était présent dans chaque commune et devait avoir beaucoup de connaissances théoriques et pratiques pour exercer correctement son métier.
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