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METIERS
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COMMENTAIRES
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| TAPISSIERS DECORATEURS | Le secteur d’activité de ce professionnel relève aussi bien du domaine de l’ameublement que de celui de la décoration d’intérieur. En effet, c’est à lui qu’on s’adresse :
- pour la restauration de tous types de sièges (fauteuils, chaises, bergères, canapés), ce qui demande une bonne connaissance des styles ;
- pour la confection de voilages, tentures, rideaux ;
- tout comme pour la confection de sommiers et matelas.
Bien souvent, à l’atelier était adjoint un magasin de vente de tissus.
Saint-Hilaire ne compte plus de tapissier. Les derniers étaient MM. Michel et Emmanuel Marie, rue du Mail, qui ont cessé leur activité en 1998.
| | TEINTURIERS | Pendant plusieurs années, deux familles se sont partagé la clientèle Saint-Hilairienne. Il s’agissait de la famille Rogine rue Waldeck-Rousseau (père et fils) et de la famille Ecolivet Place St Michel (également père et fils).
La teinturerie est en quelque sorte l’ancêtre du pressing actuel puisque le rôle du teinturier était de faire disparaître les tâches sur les vêtements et tissus d’une part, mais aussi de teindre vêtements et textiles divers d’autre part, vêtements qu’il pouvait vendre puisque dans les deux cas évoqués, à la teinturerie était adjointe une boutique de prêt à porter, avec chacune sa ou ses marques par exemple Weill pour la maison Rogine et Rodier pour la maison Ecolivet.
| | TISSERANDS | Cet artisan utilise un métier à tisser dont le fonctionnement de base est resté le même depuis des siècles car cette activité est très ancienne. La définition que l’on en trouve est la suivante : le métier à tisser rudimentaire consiste en un simple cadre de bois sur lequel on tend une série de fils, la chaîne. On tire ensuite un fil de chaîne sur deux pour créer un espace vide, la foule où un autre fil, la trame passe perpendiculairement. La navette est l’accessoire indispensable
A St Hilaire, la famille Daligault a exercé le métier de tisserands pendant plusieurs décennies | | TONNELIERS | Son nom même indique la profession de cet artisan, à savoir la fabrication, mais aussi la réparation des tonneaux, et par extension des foudres (tonneaux de très grande capacité), fûts, barriques de taille et d’usage quelque peu différents. Le fait de travailler le bois, essentiellement le chêne, a eu pour effet de le surnommer « le charpentier du tonneau ».
Le dernier tonnelier à Saint-Hilaire était M. Lucien Bouvet, rue Féburon qui était une figure Saint-Hilairienne connue du fait de sa taille (il était bien costaud) et du fait qu’il était membre de la fanfare et du Secours Mutuel. |
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